Les joyaux de la pop française Aline débutent leur tournée ce soir à Montpellier
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Les joyaux de la pop française Aline débutent leur tournée ce soir à Montpellier

A l’occasion du passage d’Aline ce soir à l’Antirouille, nous avons rencontré Romain Guerret, chanteur et leader du groupe.

Aline débute ce soir une série de 30 concerts qui les amènera jusqu’à juin et le début des festivals de l’été. Aline, c’est le joyaux d’une pop française où le texte à un signifiant et la musique une substance. Aline ce n’est pas les années 80 où l’on essaye de souvent les enfermer. Leur album Regarde le ciel est une parure comportant 12 diamants. Des diamants qu’ils exposeront ce soir à l’Antirouille.

Comment décris-tu l’album ?
Romain Guerret : Unalbum de pop comme j’ai toujours eu envie de le faire. Quelque chosed’assez aérien, léger dans la forme avec de la profondeur dans destextes apparemment simples et naïfs. C’est un album à prendre demanière assez littérale sans trop réfléchir. Cela raconte troisans de ma vie un peu difficiles en quelques chansons avec ungénérique de début et un générique de fin. C’est l’instantanéde trois ans de galère mais je l’ai voulu lumineux et aérien.

Justement il n’y a pas de sentiments demélancolie ou de noirceur qui se dégage.
RG : Les textes ne sont pasforcément gais, même s’il y a plusieurs lectures, mais si en plusla musique était dépressive je ne vois pas trop l’intérêt. C’estbien de chanter des choses un peu tristes sur des airs enjoués etdes morceaux qui galopent, qui vont de l’avant.

Tes influences sont-elles à chercherdans la pop anglaise ou dans la pop française ?
RG : C’est plutôt 90% de pop anglaise. Au début du projet, je me suis replongé dans lapériode Sarah Records, The Smith, The Cure, plein de trucs indiecomme Jesus and Mary Chain, du punk avec mon groupe préféré detous les temps The Buzzcocks. Alors après comme je chante enfrançais – en anglais cela ne m’intéressait pas – c’est lacollision entre ma culture anglaise et ma culture française. J’adoreplein de choses musicalement en France comme François de Roubaix,Polnareff, Souchon, Reggiani. La chanson d’ouverture de l’album Les Copains représentent bien ça : du Cure avec un thème à la Françoisde Roubaix.

Qu’est-ce que vous apportez en plus surscène ?
RG : On a eu beaucoup de mal au début car c’était difficilede recréer ce son assez minimal. Car il n’y a pas grand chose maisil y a un équilibre. Sur scène on a tendance à jouer beaucoup pluspost-punk, plus acéré, beaucoup plus rentre dedans. Maintenant ons’est un peu calmé, on essaye de rester dans la couleur pour ne pastrop désarçonner les gens.

Est-ce que tu étais déjà venuà Montpellier ?

RG : J’étais déjà venu au début des années 2000, àdeux éditions d’Helio Color où j’avais vu Aphex Twin. C’était untruc immense avec ces grosses raves. Ce sont mes premiers grossouvenirs de Montpellier. Aujourd’hui j’avais le temps. Je me suisbien baladé dans le centre, j’ai flâné. Il faisait beau, c’étaitbien agréable. Montpellier est une très jolie ville.

Qu’est-ceque tu peux dire pour donner envie de venir voir Aline en concert?
RG : Venez nous écouter sur scène pour faire la différence avec ledisque. Venez boire, venez danser, essayez de repartir avec desfilles. C’est un message un peu idiot mais c’est ce que je cherchequand je vais à un concert en plus des émotions.

A partir de 21h à l’Antirouille, 12 rue Anatole France. 15 €.

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Cedric Nithard

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