PJ Lambert trouve sa place à la Comédie du Livre.
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PJ Lambert trouve sa place à la Comédie du Livre.

Rencontre avec le roi du polar de 2008

 

Prix du Quai des Orfèvres en 2008 avec Le Vengeur des Catacombes, ce nouveau montpelliérain est de retour avec un nouveau thriller palpitant : Les murmures du Tombeau. C’est tout sourire qu’il accepte de répondre à mes questions. Rencontre.

 

Vous travailliez à l’origine dans le monde de la finance, comment vous êtes vous lancé dans l’écriture ?

 

J’ai toujours eu plus ou moins l’idée et l’envie d’écrire. Cependant j’ai attendu d’être prêt pour le faire, et j’ai donc exercé un autre métier pendant des années.

 

D’où vous vient ce goût pour le polar ?

 

Si mes deux premiers livres sont des polars , le dernier appartient à la famille des thrillers historiques et ésotériques. Deux genres qui me plaisent car ils exigent une grande rigueur d’écriture. Dans ce domaine, l’erreur ne pardonne pas. Il faut être précis et méthodique.

 

 

 

 

 

 

PJ, c’est fait exprès ou ce sont juste vos initiales ?

 

Au début j’ai trouvé ça drôle, mais en fait ce sont seulement mes initiales (ndrl : il s’appelle en vérité Patrick-Jérôme). C’est une simple coïncidence.

 

Le Vengeur des Catacombes a reçu le Prix du Quai des Orfèvres en 2008. C’était votre premier roman, qu’est-ce que vous avez ressenti en recevant cette reconnaissance ?

 

Le prix du Quai des Orfèvres est très intéressant, parce qu’il vous met un pied dans l’édition. Mais il présente aussi un problème: les gens vous lisent, mais ils ne vous connaissent pas ayant acheté ce prix plus que l’auteur. Il faut donc redoubler d’efforts pour se faire un nom.

 

Pourquoi le choix de ce journaliste, David Meyer ?

 

Je ne voulais pas d’un flic comme personnage principal. Il y en a déjà trop. De plus, j’avais envie d’un personnage loufoque, déjanté parfois, mais sain, à contrario de la mode actuelle des héros névrosés. Or il s’avérait que j’avais un ami journaliste qui correspondait en grande partie au profil… D’où l’idée.

 

Pour écrire vos livres, êtes-vous allé dans les locaux du 36 pour voir comment ça s’y passait ?

 

Je n’y suis allé qu’après puisque le prix est remis au 36, quai des Orfèvres (ndrl : les locaux de la police judiciaire parisienne). C’était sympa, ils m’ont remis le prix, et les policiers en uniforme étaient au garde-à-vous. Ce n’est que plus tard que j’ai visité les catacombes en leur compagnie.

 

Votre dernier livre se déroule dans le Languedoc, pourquoi ce choix ?

 

 

Si je vous répondais, je dévoilerai l’intrigue. Béziers est un point de départ. Vous comprendrez en le lisant…

 

Comment vivez-vous cette invitation à la Comédie du Livre ?

 

Je connais bien les salons, mais habitant maintenant à Montpellier, je ne pouvais pas ne pas venir. Au moins une fois…

 

Un autre livre est-il en cours ?

 

Le dernier date que d’une semaine… Mais deux sont dans les tuyaux. Affaire à suivre… avec peut-être un jour le retour de David Meyer…

 

 

 

 

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Propos recueillis par Blandine Escaffre

 

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