Interview de Eric Scialo, professeur de claquettes et directeur de “Claquettes en vogue”, association qui organise pour la cinquième fois cet évenement biennal.
Que représentent les claquettes pour vous?
Avant tout l’amusement, la coordination. Cette discipline est à mi-chemin entre la danse et la musique, elle offre une grande ouverture dans les deux domaines et permet une vrai liberté d’expression, notamment dans l’improvisation.
Quel bilan faites-vous des précédentes éditions?
Nous en sommes à la cinquième édition du festival, mais son organisation n’en est pas pour autant plus facile. Cette discipline souffre parfois d’un manque de reconnaissance et l’organisation d’un évènement comme celui-ci est toujours compliqué.
Mais cela fonctionne bien, le festival attire chaque fois plus de gens d’un peu partout en France qui vienne à Montpellier spécialement pour l’occasion. Notre association réussi à être performante, d’autant qu’on sent ici un véritable engouement du public, ce n’est pas le cas partout.
La venue de pointure internationales de la discipline est également importante pour que la manifestation soit un succès.
Comment se présente cette 5ème édition?
Nous attendons entre 300 et 350 stagiaires ainsi que quatres professeurs invités venus de New-York, Barcelone, Paris et Hambourg. Il y aura des animations, des parades et des cours pour tous niveaux que nous essayons de rendre le plus accessible possible sur le plan des tarifs.
Pour la première fois, le spectacle sera une création de l’association.
Quelle difficultés rencontrez-vous dans la pratique et la mise en valeur de la discipline?
Il y a déjà la difficulté à trouver des salles, la pratique des claquettes nécessite de pouvoir disposer d’un plancher et il est parfois difficile de trouver les endroits adaptés.
La question des financements est la principale difficulté et la vie de l’association repose en grande partie sur le bénévolat. En ce qui concerne l’organisation d’un évènement comme celui- ci, les demandes de soutiens financier auprès des politiques et des annonceurs ne trouve pas toujours d’écho. Les évènements modestes comme celui-ci ont du mal à être visibles.
Nous esperons peut-être un financement de la part de la Mairie, mais cela est loin d’être acquis.
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