Ce vendredi 26 mai, depuis la bibliothèque Universitaire RICHTER à Montpellier, Michaël DELAFOSSE, Président de Montpellier Méditerranée Métropole, Maire de la Ville de Montpellier, a annoncé la création d’une convention citoyenne sur le territoire pour une intelligence artificielle, souveraine, responsable et éthique, à l’automne. Aux côtés d’élus, de chercheurs, d’universitaires, d’entrepreneurs et d’experts du numérique du territoire, il a également lancé plusieurs initiatives sur l’intelligence artificielle en s’appuyant sur les forces vives du numérique du territoire. Cinq ans après le RGPD, et à l’heure où l’Union Européenne travaille sur une règlementation sur l’intelligence artificielle (AI Act), Montpellier se veut territoire d’expérimentation de l’Intelligence Artificielle, vers des usages vertueux pour les citoyens, la recherche, et la transition écologique.
Autour du Maire-Président, des élus, Manu Reynaud, adjoint au Maire, délégué à la Ville Numérique, Marc Sztulmann, Conseiller Régional d’Occitanie en charge du numérique, mais aussi des universitaires, dont Philippe Augé, Président de l’Université de Montpellier, Anne Laurent, Vice-Présidente de l’Université de Montpellier en charge de la science des données, des chercheurs dont Grégoire Mercier, en charge du projet d’intelligence artificielle ERIOS au CHU de Montpellier et des entrepreneurs dont Arnault Ioualalen, Président fondateur de la start-up Numalis et d’Emmanuel Mouton, Président du Digital 113 et de Synox. Tous ces acteurs ont salué cette initiative et s’engagent aux côtés de la Métropole de Montpellier pour accompagner le développement d’une intelligence artificielle souveraine, éthique et durable.
Michaël DELAFOSSE, Président de Montpellier Méditerranée Métropole, Maire de la Ville de Montpellier, ce vendredi 26 ami à la Bibliothèque de l’Université Richter, aux côtés de Manu REYNAUD, adjoint au Maire, délégué à la Ville Numérique, et Agnès ROBIN, adjointe au maire et Maître de conférences HDR en Droit privé à l’Université de Montpellier et Directrice du Master Droit de la propriété intellectuelle et du numérique, étaient aux côtés de Philippe Augé, Président de l’Université de Montpellier, Anne Laurent, Vice-Présidente de l’Université de Montpellier en charge de la science des données, Marc Sztulmann, Conseiller Régional Occitanie, en charge du Numérique, Grégoire Mercier, en charge du projet d’intelligence artificielle ERIOS au CHU de MontpellierMontpellier, Arnault Ioualalen, Président fondateur de la start-up Deeptech Numalis et d’Emmanuel Mouton, Président du Digital 113 et de Synox. Crédit Photo Cécile Marson – Ville et Métropole de Montpellier.
En France comme à l’étranger, plusieurs personnalités publiques de la Silicon Valley ont exprimé le besoin d’examiner la question de l’IA “pour qu’elle ne cause pas de dommage à l’humanité”. Le 6 avril dernier, Michaël DELAFOSSE avait réuni un groupe d’experts composé d’universitaires et d’acteurs économiques de la TECH du territoire afin de poser et d’identifier clairement les enjeux de protection des données, d’éthique et d’innovation liés aux Intelligences Artificielles. Au terme de ces échanges, avait été décidé de confier à Jacques PRIOL, Président et fondateur du cabinet CIVITEO, une mission pour doter la Métropole de Montpellier d’une « stratégie métropolitaine de la donnée et de l’intelligence artificielle », en lien avec les acteurs publics métropolitains, les partenaires, les collectivités et des citoyens en association avec les acteurs Tech, chercheurs et experts du territoire.
Le Maire de Montpellier a annoncé la création d’une convention citoyenne sur le territoire qui se réunira à partir de l’automne prochain pour échanger sur les actualités et enjeux de l’intelligence artificielle, sur des thématiques définies telles que l’éducation, la culture, la transition écologique, l’emploi, ou encore la lutte contre la désinformation. Première métropole à initier cette démarche, Montpellier souhaite faire émerger les préoccupations et les besoins des citoyens afin d’élaborer des propositions concrètes pour répondre aux défis actuels.
Notre Ville et Métropole participent également à une concertation citoyenne en ligne, lancée par l’association Ekitia, groupe de réflexion sur l’éthique du numérique, le Laboratoire Aniti (Lab IA de Toulouse), la Région Occitanie et l’Académie de Toulouse.
INTELLIGENCE ARTIFICIELLE GÉNÉRATIVE LOCALE EN OPEN SOURCE
Des solutions d’Intelligence Artificielle sont en cours d’installation sur des machines à très grosses capacités de calcul à Montpellier avec l’Université, pour créer un consortium à destination des collectivités, chercheurs et entreprises qui renforcera son attractivité auprès des acteurs impliqués dans l’innovation et la recherche. Les exemples de cas concrets seront testés sur le territoire de la Métropole, ce qui permettra de développer une expertise locale en la matière. Cette initiative participera à renforcer les partenariats avec les acteurs de l’innovation et de la recherche dans le domaine de l’IA, en France et en Europe.
Michael Delafosse a également appelé d’autres initiatives de ses vœux, comme la création de modules de sensibilisation et de formation à destination des établissements scolaires, des universités, des entreprises, des associations et des médiathèques ou encore l’accueil d’un Forum international à Montpellier à l’horizon 2024-2025, afin de faire émerger des propositions pour encadrer l’utilisation de l’IA au niveau européen et international.
UNE COLLECTIVITÉ ENGAGÉE AUX CÔTÉS DES EXPERTS DU NUMÉRIQUE DE SON TERRITOIRE
Ville universitaire depuis 800 ans, aujourd’hui riche d’un écosystème numérique unique en France, Montpellier s’appuie sur l’expertise des universitaires, des chercheurs et des entrepreneurs de son territoire pour accompagner le développement d’une IA souveraine, responsable, éthique et innovante :
● Le 1er juin, sera voté en Conseil de métropole la première tranche du Plan Etat-Région 2021-2027 qui porte sur l’investissement dans des supercalculateurs pour poursuivre l’expérimentation autour de l’IA et permettre d’accroître la puissance de calcul. Cofinancée par la Région (900k€), la Métropole (704k€), l’Etat (606k€) et l’Université de Montpellier (350k€) et en lien avec les projets en santé, comme ERIOS dans le cadre de MedVallée, cette opération est cruciale pour maintenir à Montpellier des équipements de tout premier plan.
● Ce jeudi 25 mai, un colloque sur l’usage de l’IA dans les procédures du droit était organisé par l’Université de Montpellier.
● Le 4 mai, était inauguré au Centre informatique national de l’enseignement supérieur (CINES) à Montpellier, le supercalculateur Adastra, parmi les plus puissants d’Europe et classé 11e du Top 500 des supercalculateurs mondiaux. Ce nouvel instrument est un atout technologique majeur pour la recherche montpelliéraine et française.
● En octobre dernier, la Ville de Montpellier a pris la décision d’interdire la reconnaissance faciale via les intelligences artificielles (contrairement à ce qui se fera pour les JO 2024 à Paris). Il s’agit ici d’une mesure majeure de préservation de liberté publique, afin de limiter les dérives et les excès potentiels. La Chine illustre le cas d’un recours massif aux technologies de surveillance dans des buts qui dépassent la seule sécurisation de l’espace public.
● Le Laboratoire d’Informatique Robotique et Microélectronique de Montpellier (LIRM – Université de Montpellier) a réalisé une IA qui fait de l’analyse de langage sur les réseaux sociaux pour prévenir les tentatives de suicide ou agir face aux épidémies.